Best Practices Centreon
Je rappelle que Centreon préconise l’utilisation des modèles (templates) pour la configuration de votre supervision. Cet article a un but pédagogique pour les débutants.
Une commande est la définition d’une ligne de commande qui utilise un script ou une application afin de réaliser une action. Il est possible d’exécuter cette commande en précisant des arguments.
Il existe trois types de commandes :
Il existe de nombreuses commandes disponibles dans Centreon.
Il est toutefois possible de créer soit même des scripts mais également d’installer des plugins pour avoir de nouvelles commandes selon les différents besoin de vérification et de supervision à mettre en place.
Avant de commencer à installer/utiliser des plugins, il est conseillé de commencer par certaines commandes « basiques ». Elles permettront soit de se faire la main si on ne connaît pas Centreon, soit de vérifier que tout fonctionne correctement.
Parmi ce type de commandes et à titre d’exemple, nous pouvons citer des checks sur :
A titre d’exemple dans cette procédure, une commande sera créée pour vérifier l’accès réseau d’une machine.
Afin de créer cette commande, il faut cliquer sur Configuration/Commandes/Controles
:
A titre d’exemple pour cette procédure, une commande de vérification du statut de l’hôte par Ping sera créée.
Cliquer sur Ajouter
Ecrire le nom de la commande.
La partie de droite va permettre de créer la commande à l’aide d’information préenregistrées. Il est également possible de créer ses propres commandes personnalisées.
Dans la partie de droite, commencer par cliquer sur la ligne du haut pour choisir $USER1$
puis cliquer sur <<
pour l’ajouter à la commande.
La partie du milieu va elle permettre de choisir le « check » que l’on souhaite mettre en place. De la même façon, choisir celui qui va être utilisé /check_ping
et cliquer sur <<
pour l’ajouter à la commande.
Ensuite il faut définir l’hôte qui sera ciblé. Pour cela écrire -H
à la suite de la commande puis dans la ligne du bas choisir la variable qui correspond à l’adresse IP de l’hôte : $HOSTADDRESS$
L’ajouter à la commande de la même manière que précédemment.
Attention il est important de bien respecter la nomenclature et de ne pas tout coller dans la commande.
A partir du moment où le check a été positionné il faudra mettre un espace entre chaque nouvel ajout.
A ce stade, la commande n’est pas complète. Pour l’instant, il a été déclaré à l’aide de différentes variables :
Il n’a pas été défini sur quels critères le check va s’appuyer pour remonter des informations.
Il manque donc les arguments à positionner afin de pouvoir définir un seuil à vérifier pour prévenir l’administrateur en cas de problème.
Pour rajouter des arguments à une commande, toujours dans la ligne du bas, sélectionner $ARGn$
et l’ajouter à la commande à l’aide de <<.
Répéter cette opération autant de fois qu’il y a d’arguments à la commande.
Attention le « n » est à remplacer par un numéro pour définir le numéro de l’argument (ex : )
Cette commande utilise trois paramètres appelés Argument, ils sont obligatoires pour le bon fonctionnement de cette commande. Le premier count indique le nombre de requête à réaliser, les deux autres sont les seuils warning et critical utilisés pour les changements d’état du service. Pour le choix des valeurs, vous avez un exemple à droite. Vous aurez toujours la possibilité de modifier ses valeurs pour vos propres besoin.
Dans cet exemple, une alerte « warning » sera envoyée par email à l’administrateur si le seuil dépasse X% et une alerte « critique » sera envoyée si le seuil dépasse Y%.
Les valeurs des arguments seront positionnées et abordées plus tard dans ce document.
Chaque check peut avoir des arguments différents, il est donc utile de préciser la définition des arguments pour chaque commande créée. Pour cela, cliquer sur Décrire les arguments
. Un pop-up va s’ouvrir et permettre d’écrire à quoi correspondent les arguments. Une fois indiqué, cliquer sur Save, la définition des arguments devient visible dans la commande.
Cette description sera visible lors de l’utilisation de la commande dans un formulaire de création d’hôte ou de service.
Pour créer d’autres commandes « basiques », recommencer cette partie de la procédure et choisir un autre check à mettre en place. Autres exemples de commandes.
$USER1$/check_centreon_snmp_memory -H $HOSTADDRESS$ -w $ARG1$ -c $ARG2$ -C $ARG3$ -v2c
Dans cette commande, les arguments 1 et 2 seront les indicateurs warning
et critical
. Ils seront utilisés afin de déterminer à partir de quel pourcentage d’utilisation de la RAM les alertes se déclencheront.
La partie \-C $ARG3$ -v2c
, quant à elle servira à indiquer le nom de la communauté SNMP ainsi que la version du protocole SNMP qui seront utilisés pour la supervision.